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La Collégiale Saint Omer

Cette église romane des Saints-Jules-et-Victor est un bâtiment remarquable édifié dans la première moitié du XIIème siècle.

Les premières fondations de l'église auraient été construites en 1043 ou 1048. C'est entre 1125 et 1135 qu'une partie est élevée.

Un seigneur de Lillers, nommé Wenemar, suite à un pèlerinage à Rome et une audience avec le Pape Grégoire, a décidé de construire la Collégiale de Lillers en l'honneur de Saint Omer.

Vers 630, ce dernier a été nommé évêque de Thérouanne pour évangéliser l’actuelle région du Nord-Pas-de-Calais. Il a réussi à soigner des malades, convertir le peuple de Thérouanne et rechristianiser l'Artois et la Flandre. Il racheta des prisonniers à qui il rendit la liberté. Il s'occupa des veuves et des pauvres. Progressivement sa renommée s’est accrue au fil des miracles et des guérisons qu'il prodiguait. 

 

 La Collégiale Saint-Omer est le plus grand édifice religieux roman de toute la partie nord de la France.

 

Restaurée au XVIème et XVIIème, on note un chœur à déambulatoire, 3 chapelles, une tour centrale, des boiseries XVIII ème dans le chœur, une dalle funéraire 1639, ainsi qu' un Christ "du Saint Sang Miracle" du XIIème siècle, visible dans la travée droite du déambulatoire : couronne de roi, jupe longue, pieds joints et membres démesurés. A découvrir également : les vitraux de saint Roch, de sainte Thérèse et de l’Annonciation restaurés et inaugurés en 2014.

Le site est ouvert au public pour les Journées du Patrimoine  

Place Roger Salengro à Lillers au 03.21.25.26.71.

 

 

 

La Collégiale Saint Omer

La Chapelle Notre Dame de la Miséricorde

Débouchant sur la place Roger Salengro, il convient d'admirer la Chapelle Notre Dame de la Miséricorde, un petit édifice du XVIII siècle, en style Français.

Sur la façade de pierres blanches s'étirent quatre grands pilastres qui supportent le fronton à volutes.

Un pittoresque clocheton d'ardoises à abat-sons circulaire surmonte la toiture. A l’intérieur, la minuscule nef que défend une grille massive en bois, s'orne de boiseries et d'un autel d'époque.

A découvrir également : un vitrail de l'artisan Delannoy connu pour avoir travaillé à la reconstruction d'églises endommagées ou détruites lors de la Première Guerre mondiale. Sur son travail dans la chapelle de la Miséricorde, sont représentées des bombes tombées sur Lillers. La Ville y est reconnaissable par la représentation de ses monuments les plus remarquables.

Autrefois, au-dessus du tabernacle était poseé une toute petite vierge en bois du XVIIe siècle. C'est la dame de Céans : Notre Dame de la Miséricorde, patronne de la ville depuis trois siècles. Elle est aujourd’hui conservée en sûreté du fait de sa grande valeur.

On ne sait rien de l’origine de cette chapelle même s’il semble qu’elle soit rattachée à la guerre de Trente ans dont la ville a particulièrement souffert. En 1739, la chapelle primitive fut détruite au cours d’un violent incendie. Elle fut reconstruite pour prendre l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui.

 

 

 

 

 

La Maison de l'Argentier

 

La Maison de l’Argentier est la plus belle et ancienne maison de la ville. Elle appartenait à François Christophe Duponchel, sieur de Tongry et argentier de la ville.

Elle a été construite en 1631 comme en témoignent quatre cartouches ronds qui contiennent chacun deux églantines et un chiffre.

C'est un bâtiment fort remarquable, notamment grâce à son pignon construit en "pas de moineaux".

 

 

 

  

  

La Maison de l'Argentier

 

 

La maison de l'argentier a été décrite par Aragon dans son roman "La semaine sainte".

Sur la principale façade, deux mansardes carrées éclairent le toit et l'allègent.

Juste en dessous, un vieux cadran solaire en bois ajoute au côté pittoresque du lieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Château de Relingue

Relingues fut une des seigneuries les plus anciennes et les plus importantes de l'Artois.

Le château du XV ème comprenait sur les albums de Croÿ trois corps de logis ... jusqu'au XVIII ème où il adopte la forme d'une demeure seigneuriale, construction dissymétrique réalisée en pierre et brique. Albert Louis Emmanuel Foulier, comte de Relingue, naît dans cette demeure en 1770. Général français, son nom est inscrit au côté nord de l'Arc de Triomphe.

De prime abord, ce qui surprend le visiteur est la porte d'entrée. Elle est remarquable par ses deux tourelles en brique et en pierre blanche, coiffées de poivrières d'ardoises.

La clef de son arc présente une tête de Sylvestre encadrée par la date de 1634.

Propriété privée, non accessible au public.

 

 

 

 

 

Le manoir de Beaurepaire

 

Le manoir de Beaurepaire qui date du XVIème siècle est l'exemple type des demeures artésiennes, qui conjuguèrent pour une vie plaisante plusieurs caractères architecturaux : médiéval pour la défense (nous sommes encore à une époque de pillages incessants), grange et réserves pour la partie agricole, et bourgeoise pour l'habitation d'une famille aisée.

Propriété privée, non accessible au grand public.

 

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