Rapidement, M. le Maire présente la commune et les grandes étapes de son histoire. Puis, il évoque les projets… et l’actualité sportive.
« Monsieur le Ministre,
Monsieur le Député,
Monsieur le Sous-préfet,
Mesdames, messieurs les élus,
Mesdames, messieurs les représentants des associations,
Mesdames, messieurs, chers amis,
Je suis particulièrement heureux de vous accueillir dans cet équipement sportif inauguré en 2010. »
« Malgré les soubresauts des crises économiques, et leurs conséquences, Lillers reste une ville aux activités diversifiées, avec 2 employeurs privés majeurs.
Construite depuis 1923, la sucrerie coopérative des « hauts de France » emploie, aujourd’hui, 140 salariés permanents et une petite centaine de saisonniers, lors des campagnes. L’activité sucrière, c’est – aussi – près de 800 emplois induits.
Dans un autre registre, la direction régionale de l’enseigne « Lidl » est installée sur le territoire depuis 1999. Elle emploie 800 salariés, dont 175 sur site.
La proximité des zones économiques avec la sortie de l’A-26 est appréciée par certains investisseurs qui finalisent leurs projets avec la perspective de 250 nouveaux emplois dans les années qui viennent.
Un peu plus de 10.000 Lillèrois vivent sur le territoire communal, un territoire de presque 27 km2 soit près de 3 fois la superficie de la ville de Béthune.
Cette configuration particulière fait de Lillers une ville à la campagne qui s’organise autour du centre bourg - dont une partie bénéficie des dispositions spécifiques de la politique de la ville - et de plusieurs hameaux et lieux-dits.
Ainsi, la commune compte 9 écoles publiques, 4 en centre-ville ; 5 dans les hameaux, une école privée.
1.100 élèves fréquentent ces établissements.
Le poids des dépenses liées à l’enseignement du 1er degré (809.000,00 €) et des services annexes (491.000,00 €) pèse pour 1.300.000,00 € dans le budget communal, soit 12,6% des dépenses de fonctionnement.
Ville centre d’un territoire à dominante rurale, la commune de Lillers accueille aussi 2 collèges, 1 lycée d’enseignement professionnel, qui forme les jeunes aux techniques de l’écoconstruction et 1 lycée d’enseignement général, ouvert aux étudiants de BTS et de « prépa », un lycée qui se classe parmi les meilleurs de la région.
Plus de 1.000 collégiens et plus de 1.100 lycéens fréquentent, chaque jour, ces établissements du secondaire. »
« Seule la salle Gérard Delplace est communale.
Elle est utilisée prioritairement par le club de basket, un club recréé voici 10 ans et qui se classe dans le top 10 départemental au nombre de licenciés.
Même s’il est récent, le complexe a connu quelques évolutions, avec la réalisation d’un boulodrome extérieur de 32 pistes puis la construction, via un chantier d’insertion, de vestiaires supplémentaires et d’un espace de convivialité.
Sur la période 2008 / 2014, près de 7,5 millions d’€ ont été investis dans la construction ou la réhabilitation du patrimoine sportif afin d’être en adéquation avec la progression des effectifs, notamment féminin et répondre aux exigences des fédérations lors des compétitions.
Cet effort est à apprécier au regard du classement DSU de la commune, au 54ème rang. Aux investissements, s’ajoutent les aides au fonctionnement avec la mise à disposition gracieuse des équipements et le versement, en 2016, de 119.000,00 € de subvention aux associations sportives.
Au compte administratif 2015, la fonction « sport et jeunesse » faisait apparaître des dépenses pour 1.386.350,00 €, soit 12,8% du budget (2,2 % au-dessus de la moyenne nationale).
Depuis de nombreuses années, dans le contexte que chacun connaît, nous avons toujours apporté un soutien sans faille au monde associatif, singulièrement au mouvement sportif.
En effet, nous considérons le sport comme un facteur de développement personnel qui incite à l’effort, qui favorise le respect des autres et contribue à la transmission des valeurs citoyennes du vivre ensemble.
Si des installations adaptées sont indispensables au développement des pratiques sportives, l’implication de dirigeants motivés, d’entraineurs compétents et de bénévoles passionnés, à tous les niveaux et dans toutes les catégories d’âge, est incontournable. »
« Grâce aux efforts consentis et au travail de tous, une vingtaine de disciplines sont proposées par les clubs qui fédèrent près de 2.000 licenciés en sports individuels ou collectifs, en compétition ou en loisirs.
Près de la moitié des licenciés sont des habitants de la commune.
60% des pratiquants lillèrois ont moins de 20 ans.
¼ des clubs recense 200 licenciés et plus.
C’est la natation qui compte le plus de licenciés ; 350 dont près de 70% sont extérieurs à la commune, confirmant, y compris dans la pratique sportive, la dimension intercommunale de cet équipement.
C’est en 1976 que la commune a financé la construction d’une piscine dans cet espace de verdure qu’est le parc du Brûle, un endroit où l’on pratique l’un des sports traditionnels de la région, le tir à l’arc sur perche.
Les bons résultats obtenus par les archers font qu’ils accueillent régulièrement des compétitions régionales et nationales, voire internationales.
Ces mêmes sollicitations, nous les retrouvons chez nos amis de la pétanque, qui multiplient les tournois et chez les « javelotteux » qui organisent régulièrement de nombreux championnats, dont les championnats de France comme en juin 2013.
Au-delà de la qualité des compétiteurs, je dois reconnaître aux clubs un sens aigu de l’accueil et de la convivialité qui fait honneur à notre ville lors de l’organisation de nombreuses compétitions.
Ainsi, en 2012, c’est le club cycliste qui s’est vu confier l’organisation de la 25ème édition des championnats de France (cycliste) des élus, … la première au nord de Paris.
Le club cycliste est de ces associations qui organisent de nombreuses épreuves tout au long de l’année et qui font de la formation des plus jeunes et du développement du sport féminin les piliers de leur essor et de l’excellence de leurs résultats.
Le club de football, avec une équipe féminine qui évoluait jusque l’an dernier en seconde division, et le judo passent le cap des 250 pratiquants ; avec une mention spéciale pour le club de judo où 62% des effectifs sont de jeunes lillèrois de moins de 20 ans.
Cet attrait des jeunes pour le sport de combat se confirme avec les adeptes du karaté où la moitié des effectifs ont moins de 20 ans et habitent la commune.
Nous nous félicitons que de nombreuses associations aient pris conscience de l’importance de faire découvrir leurs pratiques sportives aux plus jeunes, dans le cadre d’activités périscolaires, je pense en particulier à certaines sections sportives du F.L.J.E.P.
Chacun se doit de mesurer les efforts réalisés :
• nous entretenons près de 70.000 m2 de surfaces extérieures
• nous mettons à disposition plus de 6.300 m2 de locaux dont une moitié que nous louons
Nous sommes arrivés à une occupation maximum de chaque site tout en ayant conscience que nous ne répondons pas à l’ensemble des besoins exprimés par les clubs.
Dans le respect « des possibles », nous avons cette farouche détermination à aller de l’avant, à respecter nos engagements qui se fondent sur l’intérêt général.
Souhaitons que l’évolution du périmètre intercommunal nous permettra d’aller au-delà de ce qu’est - aujourd’hui - notre « maximum » ; qu’elle concrétisera ce qui - jusqu’à présent - relève de « l’impossible ».
Elus de proximité, nous sommes à l’écoute des attentes des citoyens comme des associations.
Notre seule ambition - avec les moyens qui sont les nôtres - vous l’avez compris, c’est d’être les facilitateurs de la concrétisation de leurs projets parce que nous nous devons de militer et d’agir pour une société du bien-être où chacun a la possibilité de s’épanouir et prend plaisir à réussir.
Je vous remercie de votre attention. »